| 
    Vallée des Rouets. 
 Thiers, capitale de la coutellerie.
    Thiers a été très fortement marquée par 
    son industrie coutelière. Ses débuts remontent au moins à 5 siècles, elle 
    perdure, mais elle emploie beaucoup moins et se diversifie : accastillage, 
    platerie, instruments de chirurgie, sous traitance pour l'automobile, 
    plasturgie, etc. 
    A une époque où le pétrole et 
    l'électricité n'existaient pas, l'énergie hydraulique était indispensable à 
    l'activité coutelière, c'est la Durolle qui la fournit. 
    La Durolle :
    Elle s’élance en fond de ravin, comme une jument emballée, puis 
    arrivée en haut de THIERS (600m), apercevant les Limagnes, elle se jette 
    dans le creux de l’Enfer et enfin arrivée au MOUSTIER (300m), fourbue, 
    écumante et fumante, elle se calme.Les industrieux couteliers thiernois, l’avaient domptée. Ils avaient jeté 
    des ponts de pierres sur son échine, l’avaient attelée à de grandes roues à 
    aubes, pour tourner arbres, engrenages, courroies, martinets, scies 
    circulaires, tourets et meules… Ils 
    avaient ajouté, quatre murs et un toit auprès de chaque roue, ça faisait des 
    « rouets ».
 
 
    Autres temps, autres mœurs, aujourd’hui, la Durolle 
    produit du courant électrique !Mais le site a été réhabilité, on y voit de nombreux rouets dont le « 
    Lyonnet » qui est en fonctionnement et les ponts sont toujours debout ! Ça 
    se visite.
 La vallée des Rouets :
    On y accède à partir le RN 89, par le 
    bourg de Château Gaillard. Un réseau de sentiers bien entretenus permet de 
    découvrir cette vallée profonde et sauvage, parsemée de vestiges de rouets,  
    ponts,  biefs – témoignage d'un temps où plusieurs  centaines de  
    rouets tournaient entraînant martinets, meules, polissoirs, auxquels dans le 
    froid et l'humidité, s'attelaient les couteliers. 
    La plupart des rouets ont été abandonnés dans 
    les années 1930 avec l'arrivée de l'électricité dans les villages. 
    Le rouet de Georges Lyonnet a fonctionné 
    jusqu'en 1976. Récemment réhabilité, on peut y voir tourner la roue à aube, 
    actionner la meule. Dans le petit jardinet, autour du bâtiment, on cultive 
    encore le chou, la rhubarbe, les haricots grimpants... 
    Les rouets portent les noms des 
    propriétaires qui les louaient aux ouvriers : hommes, femmes, et enfants. 
    Ils sont donc dits "Chez ...(chez l'Ane, chez Djina et tant d'autres.)   
                   |