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Pérou 2002.


Programme, Impressions, Diaporama.


 Au PÉROU du 15 juillet  au 31 juillet 2002.

Pourquoi JUILLET/AOÛT ?

La meilleure période pour le trek dans les Andes va de mai à septembre. C'est la saison sèche. Si la côte fait grise mine, la montagne est ensoleillée. Les orages y sont rares. Toutefois, des vents forts sont possibles. L'isotherme o° se situe généralement vers 4200 m la nuit mais le midi il peut faire 20° vers 6000 m.

Descriptif :

La région de Cuzco recèle la majorité des grands sites Incas, les mieux conservés aussi. Le site de MACCHUPICHU n'a été découvert qu'en 1911 !.

Alejandro TOLEDO, nouveau président péruvien et premier Quechua élu, s'est rendu à Cuzco au lendemain de son élection. Conformément à l'ancien rite Inca d'hommage à l'empereur, les indiens ARAMARA juchés sur les terrasses, ont soufflé dans des conques puis sont venus déposer leurs offrandes : maïs, fœtus de lama et d'alpaga, feuilles de coca, miniatures.

Ce nouveau président, ancien cireur de chaussures représente un immense espoir pour les populations de race indigène. 

La cordillère Huayhuash, située à 50 km au sud de la cordillère blanche, moins étendue, est encore peu fréquentée par les touristes. Vous l'aimerez pour la puissance de ses glaciers, la démesure de ses sommets (Yerupaya : 6634 m), la pureté de ses lagunes, le charme de ses quebradas (vallées étroites), la diversité de la faune et de la flore, mais aussi  pour l'éclat de son folklore, de son artisanat et l'authenticité de ses communautés paysannes.

Je vous propose un des plus beaux treks d'Amérique du Sud.

Programme en bref et dates :

     Lundi 15/07/02 : Vol ORLY ë LIMA. Accueil à l'aéroport et transfert à l'hôtel.

     Mardi 16/07/02  : LIMA : Transfert à l'aéroport pour aborder le vol Lima Cuzco.
Accueil et transfert à l'hôtel. Matinée libre, puis visite de la ville et des ruines alentours. Nuit à l'hôtel . (3326 m).

     Mercredi 17/07/02 : CUZCO - VALLEE SACREE, PISAC, OLLANTAYTAMBO. Lunch a URUBAMBA. - CUZCO. Nuit à l'hôtel.

     Jeudi 18/07/02 : CUZCO - Visite de MACCHUPICHU + Lunch. - CUZCO. Nuit à l'hôtel.

     Vendredi 19/07/02 : CUZCO - Transfert à l'aéroport pour aborder le vol Cuzco ë Lima. LIMA : Accueil et transfert vers la gare de bus pour aborder le bus de ligne vers CHIQUIAN. 3400 m. Accueil et nuit dans un hôtel modeste.

Au départ de CUZCO nous aurons eu environ 72h pour nous adapter à l'altitude (boire beaucoup et avoir une activité physique réduite).

     Samedi 20/07/02 : Trek CORDILLÈRE HUAYHUASH. Première étape : CHIQUIAN-Llamac. 3300 m. 7 h de marche.

     Dimanche 21/07/02 : LLAMAC-RONDOY. 4,050 m. 6 h de marche.

     Lundi 22/07/02 : RONDOY -MITUCOCHA. Montée par un sentier raide jusqu'au col de CACANAN (4700m). Une nouvelle vallée mène en pente douce à la lagune de MITUCOCHA (4,300M).

     Mardi 23/07/02 : MITUCOCHA -CARHUAQOCHA. Marche de 6 heures. MITUCOCHA ë CARHUAQOCHA. Progression le long d'une rivière, montée au col Punta Carhuaq  (4650m) par un sentier bien marqué. Vue grandiose sur le plus haut sommet de la cordillère, le YERUPAYA (6634m). Descente magique sur la lagune CARHUAQOCHA (4138m). Campement. Une montée au lac SIULA est envisageable suivant le niveau et l'envie du groupe.

     Mercredi 24/07/02 : Marche de 5 heures. CARHUAQOCHA ë Huayhuash. Nous progressons sur un sentier inca à travers les gorges de Carnicero jusqu'au col d'Atoqshaiko (4600) entouré de belles lagunes (4550m). Ce site est habité par des vigognes. Descente vers les alpages de Huayhuash et les cabanes de bergers. (4150m). Campement.

     Jeudi 25/07/01 : 5h de marche. Huayhuash ë lagune  Viconga. Belle montée le long de la large vallée de  Huayhuash. Après avoir franchi le col de  Portachuelo qui signifie ¨porte¨ et correspond à un passage unique
sur la partie sud de la Cordillère.
(4750m). Descente facile sur les rives de la lagune  Viconga (4400m).

     Vendredi 26/07/02  : journée de repos. Excursion envisageable à la Laguna CHALHUACOCHHA et baignade dans les sources d'eau chaude (1h de montée).

     Samedi 27/07/02  : 8h de marche facile. VICONGA-CATAJAMBO + Hôtel modeste.

Dimanche 28/07/02 : CATAJAMBO. Transfert + bus de ligne vers Lima + Accueil et
transfert à l'hôtel + Hôtel LIMA.

     Lundi 29/07/02  : Journée libre à LIMA

     Mardi 30/07/02: Journée libre à LIMA. Transfert à l'aéroport de LIMA en soirée. Envol vers ORLY

     Mercredi 31/07/02 : Arrivée à ORLY en soirée.


Impressions.

 De LIMA à CHIQUIAN :
Gare des bus : le départ prévu à 14 h se fera à 15 h. Mais l'attente nous semble courte tant il y a à voir. En particulier le chargement de la volaille sur la galerie. Deux femmes, une jeune et une vielle sont assises au fond du restaurant. Elles me font signe de venir. Je prends une photo du couple à table, puis la jeune me prend assis à côté de la vielle. La vielle m'apportera plus tard son adresse dans le bus pour l'envoi des photos souvenirs. Enfin le car s'ébranle sort dans la rue et se fraye un passage dans la circulation stridente. Le spectacle de la rue et des échoppes artisanales me passionne, je fais moult photos. Le car fait un arrêt en banlieue : une femme monte à bord avec des entremets à base de maïs un peu gélatineux. La sortie de Lima est interminable, la route traverse les bidons villes faits de maisons de briques, toutes inachevées (pour ne pas payer la taxe d'habitation paraît-il) et entassées sur les dunes de sable. Le GUARA, la poussière, ajoutent encore à la tristesse du spectacle. Lima est oubliée, on roule entre le Pacifique et le désert de sables, pierres et détritus qui rampe au flanc des cordillères. La PANAM est monotone. On voit des poulaillers immenses, noirs et nombreux qui semblent perdus au milieu des sables. La nuit tombe. Le désert est entrecoupé d'oasis irriguées par les RIOS qui dévalent des cordillères. Les bourgades sont très animées, on traverse difficilement.

A HUACHO, gros centre agricole, le bus s'arrête, fait quelques manœuvres en marche arrière pour s'encastrer dans une ruelle étroite, histoire d'en charger un peu plus sur la galerie. Alentour c’est le marché aux fruits et légumes. Chaque îlot de lumière révèle un étal. Nous ne pouvons résister à l'envie de nous dégourdir les jambes au milieu de ce fatras sympathique et d'acheter quelques bananes ou oranges. On a une impression de profusion incroyable. Dans la pénombre, un marchand de patates qui vend à même le sol m'appelle pour une photo gesticulatoire. J'achète des oranges en face puis des bananes à une vielle au pied du car. Cette dernière refuse la photo et s'enfuit en criant ce qui déclenche le rire d'autres péruviens. Le car repart et s'arrête peu après à une auberge où l'on peut se restaurer, acheter des boissons. Les péruviens, les chauffeurs prennent un repas. A côté, un marchand propose ses fruits. Je m'approche et vois des gros fruits verts à peau granuleuse. Je demande ce que c'est, un voisin péruvien qui venait d'en acheter m'en offre un morceau. C'est du CHILIMOYA. Sous la peau verte la chair est blanche, d'une consistance entre l'ananas et la pastèque, d'une saveur fine, sucrée, rafraîchissante. J'en achète deux.

Le bus repart. Je ne dors pas. J'aperçois à un moment sur la droite, un panneau qui indique la direction de CAJATAMBO puis quelque temps après, le car prend enfin la route à droite vers HUARAZ. Nous quittons la côte et commençons à gravir les flancs des cordillères. Le paysage est éclairé par la lune et balayé par les phares. Il faudra atteindre l'altitude 4080 m, pour trouver à droite la route blanche (non revêtue) qui descendra par des lacets innombrables vers CHIQUIAN (3400 m). La descente dure, dure... 30 km, 1 h environ. On aperçoit des petites lumières et chaque fois on se dit ce doit être CHIQUIAN, mais non. Il faudra attendre minuit pour arriver enfin et stopper sur la place du bourg, bien éclairée et silencieuse. Le dépaysement est extraordinaire. Les ballots s'entassent sur le trottoir : cactus, gamelles, volailles, paniers, et bien sûr nos valoches. Les péruviens s'éloignent avec leurs charges. Notre trajet à pied vers l'hôtel nous fait passer devant un PANADEIRO qui doit travailler car il y a de la lumière. L'homme qui nous a conduits frappe à la porte de l'hôtel. Une femme assez âgée nous accueille amicalement et nous conduit vers la cour intérieure, éclairée, avec son jardin de fleurs, ses chambres réparties au rez-de-chaussée et en balcon et son COMEDOR qui l'entourent au rez-de-chaussée et à l'étage. C'est charmant, coquet, les boiseries sont peintes en bleu clair, les murs chaulés de frais. La femme nous distribue les chambres très rustiques mais propres.

De LIMA à CHIQUIAN :

Gare des bus : le départ prévu à 14 h se fera à 15 h. Mais l'attente nous semble courte tant il y a à voir. En particulier le chargement de la volaille sur la galerie. Deux femmes, une jeune et une vielle sont assises au fond du restaurant. Elles me font signe de venir. Je prends une photo du couple à table, puis la jeune me prend assis à côté de la vielle. La vielle m'apportera plus tard son adresse dans le bus pour l'envoi des photos souvenirs. Enfin le car s'ébranle sort dans la rue et se fraye un passage dans la circulation stridente. Le spectacle de la rue et des échoppes artisanales me passionne, je fais moult photos. Le car fait un arrêt en banlieue : une femme monte à bord avec des entremets à base de maïs un peu gélatineux. La sortie de Lima est interminable, la route traverse les bidons villes faits de maisons de briques, toutes inachevées (pour ne pas payer la taxe d'habitation paraît-il) et entassées sur les dunes de sable. Le GUARA, la poussière, ajoutent encore à la tristesse du spectacle. Lima est oubliée, on roule entre le Pacifique et le désert de sables, pierres et détritus qui rampe au flanc des cordillères. La PANAM est monotone. On voit des poulaillers immenses, noirs et nombreux qui semblent perdus au milieu des sables. La nuit tombe. Le désert est entrecoupé d'oasis irriguées par les RIOS qui dévalent des cordillères. Les bourgades sont très animées, on traverse difficilement. A HUACHO, gros centre agricole, le bus s'arrête, fait quelques manœuvres en marche arrière pour s'encastrer dans une ruelle étroite, histoire d'en charger un peu plus sur la galerie. Alentour c’est le marché aux fruits et légumes. Chaque îlot de lumière révèle un étal. Nous ne pouvons résister à l'envie de nous dégourdir les jambes au milieu de ce fatras sympathique et d'acheter quelques bananes ou oranges. On a une impression de profusion incroyable. Dans la pénombre, un marchand de patates qui vend à même le sol m'appelle pour une photo gesticulatoire. J'achète des oranges en face puis des bananes à une vielle au pied du car. Cette dernière refuse la photo et s'enfuit en criant ce qui déclenche le rire d'autres péruviens. Le car repart et s'arrête peu après à une auberge où l'on peut se restaurer, acheter des boissons. Les péruviens, les chauffeurs prennent un repas. A côté, un marchand propose ses fruits. Je m'approche et vois des gros fruits verts à peau granuleuse. Je demande ce que c'est, un voisin péruvien qui venait d'en acheter m'en offre un morceau. C'est du CHILIMOYA. Sous la peau verte la chair est blanche, d'une consistance entre l'ananas et la pastèque, d'une saveur fine, sucrée, rafraîchissante. J'en achète deux. Le bus repart. Je ne dors pas. J'aperçois à un moment sur la droite, un panneau qui indique la direction de CAJATAMBO puis quelque temps après, le car prend enfin la route à droite vers HUARAZ. Nous quittons la côte et commençons à gravir les flancs des cordillères. Le paysage est éclairé par la lune et balayé par les phares. Il faudra atteindre l'altitude 4080 m, pour trouver à droite la route blanche (non revêtue) qui descendra par des lacets innombrables vers CHIQUIAN (3400 m). La descente dure, dure... 30 km, 1 h environ. On aperçoit des petites lumières et chaque fois on se dit ce doit être CHIQUIAN, mais non. Il faudra attendre minuit pour arriver enfin et stopper sur la place du bourg, bien éclairée et silencieuse. Le dépaysement est extraordinaire. Les ballots s'entassent sur le trottoir : cactus, gamelles, volailles, paniers, et bien sûr nos valoches. Les péruviens s'éloignent avec leurs charges. Notre trajet à pied vers l'hôtel nous fait passer devant un PANADEIRO qui doit travailler car il y a de la lumière. L'homme qui nous a conduits frappe à la porte de l'hôtel. Une femme assez âgée nous accueille amicalement et nous conduit vers la cour intérieure, éclairée, avec son jardin de fleurs, ses chambres réparties au rez-de-chaussée et en balcon et son COMEDOR qui l'entourent au rez-de-chaussée et à l'étage. C'est charmant, coquet, les boiseries sont peintes en bleu clair, les murs chaulés de frais. La femme nous distribue les chambres très rustiques mais propres.



 

@ J. L. 2006

Mise à jour 31/01/2019